“La Pâleur du Ciel”

Le Spectre ou les Manèges du Ciel

Karine Saporta

Samedi 23 février 2019 à 20h30
Dimanche 24 février 2019 à 16h00

 

Ce spectacle permet de retrouver la virtuosité et l’âme romantique des grands ballets du répertoire en révélant les coulisses de l’époque. Les scènes évoquant les cavalcades dans les couloirs de l’Opéra de Paris sont à mourir de rire. La chorégraphe s’amuse à faire revivre des silhouettes de danseuses tout droit sorties d’un tableau de Degas. Elle  met en scène ces créatures évanescentes dans des situations tant émouvantes que drôles. Le spectateur charmé se laisse entraîner sans résistance dans les labyrinthes de la grande maison où Karine Saporta s’y entend pour le perdre. Au moment où frémissent dans les voilages du célèbre « Fantôme de l’Opera »  les somptueuses danseuses, l’on est tout prêt d’y croire. Mais le talent de Karine Saporta, à son comble dans ce magnifique spectacle ne s’arrête pas là. Mêlant ravissement de la danse et peinture et poésie romantique, elle nous fait comprendre à quel point les ballets qui peuvent aujourd’hui nous sembler un brin désuets se faisaient l’écho des mouvements artistiques les plus représentatifs de l’époque. Le spectacle est beau. Il a de quoi séduire les plus petites et les plus petits qui rêvent de danse comme l’on rêve du ciel. Et les plus grands … car un tel moment de grâce et de légèreté permet de regarder plus et mieux encore quelle que soit l’heure du jour… la pâleur du ciel.

 

 

«Il en résulte une pièce magique qui charme par la multitude de ses points de vue… Une étape charnière dans le parcours de la chorégraphe…»  M.C. Vernay – Libération

«A son tour, Karine Saporta, celle qu’on attendait le moins propose sa vision du ballet romantique. Son habileté est de ne pas avoir choisi une oeuvre précise mais de déchiffrer la globalité d’une imagerie que l’on trouve dans la sylphide, Gisèle ou le lac des cygnes. c’est superbe. La reconstruction de l’univers romantique est un véritable chef-d’oeuvre d’intelligence et d’émotion…» D . Frétard – Le Monde