D’après l’opéra de jean-Baptiste LULLY

Conception, mise en scène et chorégraphie : Karine Saporta (Une production de l’opéra de Lyon)

2018

Vendredi 29 et samedi 30 juin – 20h30
Samedi 7 et dimanche 8 juillet – 20h30
Vendredi 13, samedi 14 et dimanche 15 juillet – 20h30
Vendredi 20, samedi 21 et dimanche 22 juillet – 20h30
Vendredi 27, samedi 28 et dimanche 29 juillet – 20h30
Entrée 13€ – Demi-tarif pour les enfants

Surnommé à sa création «l’opéra du peuple», PHAËTON, tragédie lyrique de Lully créée en 1683 sur un livret de Quinault, est inspiré des Métamorphoses d’Ovide. Il raconte /’histoire d’un héros qui n’est rien moins que le Fils du soleil.
Hélas pour lui, le Fils du plus puissant des dieux (Phaeton) se trouve être de condition mortelle. Il a donc de ce Fait, interdiction de conduire le char solaire. Mais un jour, pour briller aux yeux de la princesse d’Egypte qu’il entend séduire dans l’idée de monter sur le trône de ce puissant pays : il décide de passer outre l’interdiction divine. A conduire donc sans autorisation paternelle /es chevaux de Feu, il commet l’acte Fatal. Sa chute, provoquée par un orgueil démesuré manque de Faire périr la planète.

Dans cette mise en scène éblouissante d’un mythe dédié à la lumière, la sophistication est poussée à son paroxysme et rend parfaitement hommage à la beauté du plus Flamboyant de tous les opéras de Lully, écrit en son temps pour le « Roi soleil ».
La chorégraphe Karine Saporta y fait danser la terre, les astres, les saisons, les heures du jour … Elle nous éblouit à Force de divertissements radieux, nous entraînant successivement dans les décors les plus grandioses : jardins immaculés de la déesse Astrée, tumultueux Fonds marins des divins Triton et Protée, l’un Facétieux, l’autre prophétique … jusqu’à la demeure du plus puissant des dieux, ruisselant d’ors et de magnificences : le palais du soleil.
Avec une infinie délicatesse, elle nous invite à goûter la beauté poétique des vers de Quinault tout au long des nombreux et bouleversants récitatifs. Complice des sortilèges que provoquent les dieux et figures mythologiques propres à l’opéra baroque, elle nous guide à travers les labyrinthes de cette tragédie lyrique dont le final semble prémonitoire des méfaits du réchauffement climatique. Magnifique point d’orgue où la terre asphyxiée, victime des Fumées produites par l’embrasement du char solaire gémit.
Les costumes créés par Sylvie Skinazi (coloriste auprès du styliste Christian Lacroix), constituent le magnifique écrin d’une danse contemporaine inspirée du vocabulaire baroque.