Description du projet

Création septembre 2000

Créé le 9 septembre 2000 au Haras du pin à l’invitation du festival Septembre Musical de l’Orne.

Spectacle chorégraphique pour un pianiste, Jean-Pierre Armengaud et deux danseurs

Cette création est conçue notamment pour de petits espaces scéniques et peut être présentée dans des lieux particuliers (musées, châteaux…)

 

Le Centre Chorégraphique National de Caen/Basse-Normandie célèbre en 2000, à l’initiative de l’Imec, l’iconoclaste compositeur normand, Erik SATIE.

 

 

Karine SAPORTA s’est intéressée à une oeuvre dont les liens avec le spectacle vivant – le cirque, le cabaret, la danse en particulier – sont très étroits. Une oeuvre “à danser” éclectique, concise et dépouillée où les ballets “Parade”, “Relâche”, “les musiques en forme de poire” ne cèdent en rien à la pureté des “Gymnopédies” et à la profondeur des “Nocturnes”. Elle s’est essayée comme pour paraphraser SATIE, aux Danses d’ameublement, qui sont faites “pour satisfaire les besoins utiles et faire connaître le bonheur”. Un spectacle, léger comme toute la musique du compositeur où l’humour l’emporte souvent sur les élans lyriques et les émotions faciles.

 

 

Extraits de presse :

 

“(…)Derrière le piano, au fond sur un côté de la scène, Jean-Pierre Armengaud joue génialement plusieurs morceaux, et prête sa voix aux réflexions de Satie. (…) Ailleurs, la femme en robe blanche 1900 et l’homme en queue de pie se mettent en mouvement. (…) Une danse fine aux regards opaques, mystérieux. On découvre peu à peu la poupée devenue femme, longs cheveux jusqu’à la taille, le corps d’une sensualité voilée, le visage fin et dur. Emilie Praud fascine. Icône parfaite, “chochotte” toujours fuyante, elle chante avec un aplomb de reine, loin des mous faciles et trop explicites.

(…) Et toujours la même finesse dans le déplacement des corps, des objets, des lumières (magnifique rouge), loin de tout lyrisme trop pesant. Une petite pièce qui joue délicatement des images et des sons sans rien déflorer du mystère de Satie.”

M. Neveu Urbuz.com/ Paris/London/Berlin Jeudi 22 février 2000

 

“Des lumières tamisées par des ombrelles; une sorte de portique chinois ; projetée en fond de scène une couverture de partition avec le portrait du compositeur et, dans un coin, un piano. D’abord figés comme des statues de soie, les deux interprètes- elle (Émilie Praud) cambrée dans une robe longue Belle Epoque, lui (Rodolphe Fouillot) chapeau melon et costume noir- s’animent enfin. Jean-Pierre Armengaud allume plusieurs bougies avant de carosser le clavier. Les premières mesures d’une Gymnopédie (la 5ème) enveloppent la salle de son atmosphère envoûtante, à la fois sérieuse et enfantine. Le monde d’Érik Satie entre en marche. (…)

Cet artiste hors du commun ne pouvait qu’intéresser Karine Saporta, elle-même habituée des chemins de traverse et du croisement de genres artistiques.

Sa création “Danse d’Ameublement” emprunte à la fois à la danse, au théâtre, au cabaret et au music-hall. Elle révèle la fantaisie de Satie.”

Xavier Alexandre Ouest France le 8/09/2000

 

” “Danse d’Ameublement” est un voyage magnifique au bout de la première moitié du XX ème siècle, crée pour une Belle, un mime et son pianiste. (…)

Karine Saporta a su nous offrir le Merveilleux avec une extrême délicatesse.

“Danse d’Ameublement” devrait être (absolument) pris en charge par la Sécurité Sociale: anti-stress, anti-déprime, en cure de bonheur, au moins trois fois par an.”

Céli Barbier – DANSE juillet 2001