Description du projet

Les Trottoirs de Leïla

Création 1997

 

Un spectacle sur le thème de la ville, de la vie dans les villes, dans les quartiers, sur les trottoirs…

De bruit et de fureur

Cette création, en forme de poème urbain.

La ville lieu de tous les croisements, de tous les bruissements

Sur les trottoirs des villes du monde…

Des trottoirs français, aux grandes avenues New Yorkaises, Karine Saporta s’inspire de scènes qui, ici et là, reflètent des pratiques urbaines

Parmi elles les pratiques danse nées sur les trottoirs.

 

Pour la musique: musique actuelle issue d’un partenariat avec la maison de disque Polygram, composition originale de Guy Cascales et tube souvenir des années 70…

 

 

La ville

 

 

Faite de fragments de toutes les villes du monde, la ville est Une.

Faite des trottoirs de New York, des gratte-ciel de Hong Kong, des cafés de Ménilmontant, des grisailles de la Tamise, des alluvions des flux des banlieues

La ville est Une, hybride, mélangée, fragmentée,

infiniment grande et petite.

 

La ville est en nous.

Bruyante, odieuse, injuste…

déviante, exultante, aimante…

Comme nous.

 

Karine Saporta / sept 96

Extraits de presse au sujet du spectacle:

 

“… En arabe, Leïla veut dire la nuit et c’est dans la rue la nuit précisément que la chorégraphe nous emmène.

A l’heure ou les péripatéticiennes battent le pavé, où les mauvais garçons font leurs mauvais coups, où les SDF dérivent. L’humanité de la nuit vient habiter son univers poétique… et on reste captivé par le montage très élaboré, les éclairages, la qualité de l’interprétation et cette manière d’accaparer et de transposer dans son propre langage plusieurs types de danses: le twist des années 60, la danse orientale de toujours et le Hip-Hop d’aujourd’hui…”

J.C Dienis – Danser

 

” Le travail de Karine Saporta se fait de plus en plus politique… avec cette nouvelle création, elle affronte l’histoire de l’immigration maghrébine en France en s’inspirant de la vie des quartiers…

Sur scène une palissade et devant elle un trottoir et une chaussée. L’humanité défile. Au fond on devine des immeubles en démolition, des facades à la Rauschenberg. Des lumières rouges clignotent. Des ombres façon M le Maudit. Les filles passent en se déhanchant. Les garçons sifflent”

D.Frétard – Le Monde

 

“… Les trottoirs de Leïla constitue une réflexion sur les zones urbaines et les cultures qui les irriguent. Quant aux matières chorégraphiques, elles sont nourries de Hip-Hop et de danses orientales, bien que l’écriture en reste contemporaine…

Le thème de la ville s’est imposé comme une urgence. Comme s’il s’agissait pour elle de se débarrasser de la nostalgie de Paris, de Barbès, tout en parlant de sa ville imaginaire, bruyante et colorée, et des migrations qui la traverse.”

M.C Vernay – Libération

 

“Prise dans ses mutations, dans ses transformations, la ville de Karine Saporta raconte l’histoire des cités.

A travers l’histoire des traitements de la pierre jusqu’au béton, la chorégraphe fait l’héraldique de cette ville qui a enfanté des “villes nouvelles” qu’elle a rejeté…”

Ouest France

 

” En un peu plus d’une heure trente, Karine Saporta développe une chorégraphie pleine d’énergie influencée tout à la fois par le Hip hop et les danses traditionnelles du Maghreb…

Ce spectacle témoigne de la capacité de renouvellement de Karine Saporta, de sa capacité aussi à émouvoir et à provoquer le rire de son époustouflant talent de chorégraphe ouverte sur le monde et participant en tant qu’intellectuelle, au mouvement des idées. Merci Karine ”

P.Nicolle – Liberté de Normandie

 

Une production du Centre Chorégraphique National de Caen/Basse-Normandie Coproduction : Théâtre de la Ville/ Paris, Théâtre de Caen – Théâtre des Salins à Martigues