RÉDEMPTIONS

Exposition photographique de KARINE SAPORTA

Interprète : MARIE-AGNÈS GILLOT

 

Rédemptions – Vanités photographiques

Marie-Agnès Gillot se fait ici l’interprète de l’imaginaire saportien, dans une œuvre photographique inspirée de l’univers de Frida Kahlo et de l’esthétique traditionnelle mexicaine des « Calaveras ». Telle une toile tendue entre la vie et la mort… la peau de la danseuse… dans cette mise en scène de la chorégraphe-photographe …

Ainsi, d’un épisode à l’autre, se tisse un miraculeux récit. A travers lequel s’opère le passage des rives de la décomposition à ceux de la vie recomposée.

 

1er épisode – LES OS SUR LA PEAU

 

A la surface de la peau de Marie-Agnès Gillot, la représentation d’un squelette… Le sien peut-être… L’image évoque fortement l’esthétique surréaliste mexicaine, caractéristique de cette fête des morts. Où les ossements s’exhibent encadrés de couleurs et de fleurs dans des visions joyeuses et terrifiantes à la fois. Cisaillant bientôt la cage thoracique, le corset apparaît, et ses lanières impitoyables. Il interrompt la continuité squelettique introduisant le vif de la souffrance dans la narration mortuaire. Le corps souffre donc il vit. Il respire même si la danseuse de par la déformation de sa colonne vertébrale n’a plus l’usage que d’une partie de ses poumons.

Rampant entre les débris des fémurs des hanches des clavicules …la végétation s’insinue. Les couleurs vives de la peinture de Frida Kahlo, d’abord ornements dérisoires, s’étendent progressivement d’une image à l’autre sur des surfaces allant croissantes. Le tableau de la vie se recompose. Le corps de Marie-Agnès Gillot devient la toile tendue entre la vie et la mort. Passeuse d’exubérances et de luxuriances la danseuse devant l’objectif de la chorégraphe-photographe donne peau à l’univers saportien tapissé de visions mexicaines KHALO-GILLOT- SAPORTA, réunies dans un même univers, un même imaginaire : De la décomposition à la recomposition.

 

2ème épisode – LE FER SUR LA PEAU

 

Enserrant la cage thoracique, le corset apparaît, et ses lanières impitoyables.
Le sien peut-être ou celui de Frida Khalo … Car à l’instar de l’artiste mexicaine, Marie-Agnès Gillot porte un corset depuis le plus jeune âge.

La danseuse de par la déformation de sa colonne vertébrale n’a plus l’usage que d’une partie de ses poumons … Et pourtant grâce à la pratique de son art, son souffle est large et puissant.

La chair est incandescente et radieuse …

 

3ème épisode – LA PEAU DES FLEURS

 

S’insinuant entre les os …la végétation remplit l’image.
La puissance colorée de la peinture de Frida Kahlo invite à la re- composition du tableau de la vie. Exubérante et luxuriante.

 

EXPOSITIONS

Centre d’art contemporain IGDA – Caen

Exposition en trois épisodes.

Premier épisode – LES OS SUR LA PEAU
Du samedi 29 mai au samedi 12 juin 2021

Second épisode – LE FER SUR LA PEAU
Du mardi 15 juin au jeudi 1er juillet 2021.
Vernissage samedi 19 juin 2021 à 17 h, en présence de Karine Saporta et Marie-Agnès Gillot

Troisième épisode – LA PEAU DES FLEURS
Du jeudi 1er juillet au vendredi 30 juillet 2021.

 

Exposition inaugurale de Belle Rive – Espace d’art et Maison de la photographie Normandie 

15 juillet – 12 septembre 2021

 

 

Exposition DUELLES

Portraits d’un art hybride

Belle Rive Belle Rive – Espace d’art et Maison de la photographie Normandie

 

Quatre artistes engagées et militantes, témoignent jusqu’au vertige de la douleur et de la beauté du monde. Exposition collective inaugurale du 16 septembre au 12 octobre 2021

ORLAN | SPENGLER | SAPORTA | DIALLO

 

 

Festival photographique ́”Les femmes s’exposent “

Houlgate le 5 août 2021, RÉDEMPTIONS s’exporte dans le cadre du Festival – Rencontre – projection