Karine Saporta © Laurent Philippe

Expositions photographiques

du 21 avril au 29 mai 2022

« GENERATION 80, Un nouvel horizon pour la danse »

Commissaire d’exposition Pedro Pauwels

6 photographes
19 chorégraphes

Textes de Claire Rousier

«DANSE L’ETREINTE »

Exposition photographique
Tristan Jeanne-Vallès

Le 21 avril 2022, 18h : vernissage cocktail & Performance «Camaléon Solo»

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Découvrez BELLE RIVE – Espace d’art et Maison de la Photographie Normandie

Adresse :
Belle Rive – Espace d’art
Quai Georges Thierry Port de plaisance Ouistreham – Riva Bella
Contact :
Portable : +33(0)6 43 45 66 84
email : bellerive@karinesaporta.com

Cette exposition exceptionnelle permet de retrouver les photos emblématiques de l’œuvre d’une vingtaine de chorégraphes ayant marqué les dernières décennies de la danse contemporaine française.

6 photographes

Guy Delahaye, Jean-Marie Gourreau, Anne Nordmann, Laurent Philippe, Arnaud Sauer, Eve Zheim

19 chorégraphes – 17 créations – 17 photographies

Tabula Rasa – François Verret 1980
May be – Maguy Marin 1981
Ulysse – Jean-Claude Galotta 1981
Instance – Catherine Diverrès 1983
Qui a Tué Lolita – Groupe Lolita 1983
Le Défilé – Régine Chopinot 1985
Assaï – Dominique Bagouet 1986
Codex – Philippe Découflé 1986
L’ascète de San Clemente et la Vierge Marie – Jean Gaudin 1986
Waterproof – Daniel Larrieu 1986
Canard Pékinois – Joseph Nadj 1987
Le Creux Popité – Bruno Dizien et Laura de Nercy 1987 La Chambre – Joëlle Bouvier / Régis Obadia 1988 Texane – Claude Brumachon 1988
Insurrection – Odile Duboc 1989
Les Taureaux de Chimène – Karine Saporta 1989
Noces – Angelin Preljocaj 1989

La danse contemporaine française du début des années 80 a apporté un geste neuf qui fait table rase du passé, en particulier de la danse classique. Avec une liberté et une inventivité promue par la création des centres chorégraphiques nationaux. La danse contemporaine française met en valeur des chorégraphes atypiques qui imposent leurs univers, leurs thèmes, leurs obsessions et inventent une nouvelle gestuelle.

A partir des années 1960, l’art chorégraphique en France ouvre de nouvelles perspectives, un renouveau chorégraphique. Le concours chorégraphique international de Bagnolet, créé en 1969 s’impose dans les années 1980 comme le catalyseur de toute une génération d’artistes GENERATION 80, véritable tremplin pour la reconnaissance de l’art chorégraphique en

*  Un nouvel horizon pour la danse

*  Exposition collective

*  Commissaire d’exposition Pedro Pauwels

*  Textes de Claire Rousier

Le Centre national de danse contemporaine (CNDC) dirigé par Alwin Nikolais en 1978 à Angers s’affirme comme un véritable creuset d’expérimentation pour de jeunes chorégraphes. Il joue dès lors un rôle majeur. Par ailleurs, le Théâtre de la Roquette (devenu en 1982 Théâtre de la Bastille) et le Théâtre de la Ville dirigé successivement par Jean Mercure et Gérard Violette révèlent au public et à l’international ces nouveaux artistes français, tout comme le Festival Montpellier Danse fondé en 1981 par Georges Frêche et Dominique Bagouet et la Biennale de la danse de Lyon créée par Guy Darmet en 1984 ; moult initiatives qui signent et concrétisent une politique publique.

Foisonnement artistique et volonté institutionnelle fondent le socle de cette dynamique caractéristique des années 1980 pour la danse contemporaine en France.

Bien que la plupart d’entre eux soient formés aux fondements de la danse classique et à ceux de la danse moderne américaine avec ses deux icônes, Alwin Nikolais et Merce Cunningham, les chorégraphes entendent s’émanciper de ces référents ou détourner leurs ap- ports ainsi que ceux de Maurice Béjart, Pina Bausch et Françoise et Dominique Dupuy. Ils ambitionnent de développer une « écriture » chorégraphique originale, un langage, leur signature.

Maguy Marin © Laurent Philippe

S’impose alors une « danse d’auteur ». Un vent de liber té et de créativité souffle. Abstraction et théâtralité, collaboration avec d’autres arts, ouverture à la mode et au sport sont autant de potentiels terrains de jeu. Beaucoup parmi ces jeunes auteurs ont été interprètes de leurs pairs avant de s’essayer à la création, dynamisme et émulation soudent alors une vaste famille d’artistes et de militants de leur art.

Entre déclinaison d’une oeuvre scénique et création originale, les collaborations avec des réalisateurs prospèrent. La vidéo-danse est née. Elle offre de nouveaux moyens et médiums de visibilité à la danse : un regard neuf est porté sur le mouvement qui s’exprime dans des cadres innovants et de nouveaux canaux de diffusion promeuvent l’art chorégraphique.

Au-delà des hommes, des oeuvres ont marqué durablement les années 1980. Elles restent gravées tant dans la mémoire des professionnels que dans celle du public. Mettre en lumière des oeuvres des années 1980 par le biais de la photographie, c’est le propos de cette exposition.

Régine Chopinot © Guy Delahaye

Jean-Claude Gallotta © Guy Delahaye